Ostéopathie
Le cycle menstruel et le sport : impact sur la performance et les douleurs
Comprendre le cycle féminin
Le cycle menstruel moyen dure environ 28 jours, avec des variations individuelles. Il se compose de plusieurs phases :
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Les règles : phase de saignement, marquant le premier jour du cycle. Durée moyenne : 5 jours.
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Phase folliculaire : taux de progestérone et d’œstrogènes bas. Développement des follicules dans les ovaires qui produisent les ovules.
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Ovulation : augmentation de l’hormone lutéinisante et de l’hormone folliculo-stimulante, libération de l’ovule. Les taux d’œstrogènes diminuent et ceux de progestérone augmentent. Certaines femmes ressentent douleurs ou légers saignements.
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Phase lutéale : le follicule rompu forme le corps jaune qui sécrète beaucoup de progestérone, épaississant l’endomètre et la glaire cervicale, et entraînant une légère hausse de la température corporelle.
Adapter sa pratique sportive
Chaque femme vit son cycle différemment. Connaître le fonctionnement de son corps permet d’adapter son programme sportif et d’optimiser la performance tout en limitant la fatigue et les douleurs.
Le sport peut également aider à réduire les douleurs liées aux règles, notamment grâce à :
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la libération d’endorphines, qui diminuent la perception de la douleur,
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l’amélioration de la circulation sanguine et de la mobilité,
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le renforcement musculaire qui soutient le bassin et le bas-ventre.
Le cycle menstruel et le risque de blessures
Des études montrent que les niveaux hormonaux influencent le risque de blessure :
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Une étude de 2021 sur 113 joueuses de football a démontré que le risque de blessures musculaires et tendineuses varie selon la phase du cycle, avec un risque plus élevé juste avant l’ovulation.
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Contraceptifs oraux et risque réduit de blessures : selon l’étude de Yasin Dhaher, les patientes utilisant la pilule présentent un risque de blessure musculaire et tendineuse cinq fois plus faible que celles ne la prenant pas (0,55 % vs 2,55 %).
